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Allo! DME! Dix millions d'électeurs! Renaud Bouchard -2017-2022
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10 octobre 2012

TSCG : Honneur et déshonneur de la France. La trahison de la France et de l'Europe par ses représentants politiques

 « Il n’est pas un bandit écumé dans nos villes, pas un forçat…qui veuille mordre en France au pain des trahisons »

Victor Hugo

 

Il est possible, dans un futur proche, que la date du 9 octobre 2012 constitue pour la France et ses citoyens le point de départ d’un mouvement profond, d’une prise de conscience aigüe de ce qu’aura été une fois de plus pour notre pays une trahison politique signifiant à brève échéance la fin de la Vè République.

On saura désormais en effet que la date du 9 octobre 2012 sera celle du jour où le Parlement français, renonçant à la souveraineté budgétaire de la France, se rendant coupable de haute trahison en se dépouillant d'une prérogative fondamentale sans même daigner consulter le peuple d'où il procède, aura, par l’entremise de certains de ses membres, commis à nos yeux un acte de déloyauté extrême envers la nation.

En s’intégrant sciemment comme il vient de le faire dans une politique libérale mortifère dont il s'est rendu complice, le PS vient de contresigner son propre arrêt de mort, et avec lui l’arrêt de mort de toutes ces formations politiques qui, en ce jour de deuil national, agissant comme des syndics de faillite qui se payent sur la bête, ont sciemment ratifié le TSCG, livrant les clés de la France et de la forteresse Europe à la barbarie économique et financière.

Haute trahison ? Sans discussion possible, oui, car comment ne pas voir qu'il ne s’agit de rien d’autre que de l’autorisation officielle, impulsée par le chef de l'Etat lui-même, de procéder au dépeçage et à la ruine de la France en détruisant le rempart ultime susceptible de préserver la France et l'Europe d'un processus d'affaiblissement, d'appauvrissement, de ruine et d'inféodation économique et financière.

A l’image des 80 sur 649 parlementaires qui refusèrent le mercredi 10 juillet 1940 de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, on retiendra que soixante-douze ans plus tard, le mardi 9 octobre 2012, seuls soixante-dix élus, réellement dignes de la fonction parlementaire qu’ils incarnent, auront malgré tout volontairement, courageusement, intelligemment, même si leur décision a sans doute été guidée par des motivations qui leur sont propres, en tout cas délibérément préféré s’opposer à des engagements funestes, préservant ainsi leur honneur, celui des citoyens qu’ils représentent, celui de leur pays, celui de l’Europe.

Les autres, traîtres à la nation, traîtres à leur pays, traîtres à eux-mêmes, parangons de la capitulation, ne méritent désormais rien d’autre sinon que de connaître l’opprobre qui s’attache à ceux qui capitulent.

A tous ces petits Quisling, collaborateurs d’intérêts étrangers nuisibles aux intérêts supérieurs de la nation française, à tous ceux qui viennent de violer la Constitution en manquant sciemment à leur obligation cardinale de respecter la souveraineté nationale, à tous ceux-là, investis d’un mandat national qui leur interdit d’être les thuriféraires de factions et partis politiques dont les agissements vont à l’encontre du bien commun, de l’avenir de la France et de ses citoyens, je dis haut et fort : « Rendez immédiatement le mandat dont vous êtes les dépositaires, ce mandat que vous a confié la Nation pour la protéger et la défendre et non pour lui nuire, car vous avez failli ! »

A tous ceux, véritables républicains qui aiment leur pays, qui sont attachés non seulement à la France mais encore à l’idée d’une Union Européenne forte, prospère, indépendante, respectée, sûre d’elle-même, consciente de ses forces et confiante dans l’avenir, qui saura surmonter ses difficultés, à tous ceux qui savent au plus profond de leur cœur ce que le patriotisme veut dire, à tous ceux qui savent qu’un peuple qui a abdiqué sa souveraineté et son intégrité n’est plus un peuple libre, je leur demande en revanche de proclamer que la nation est avant tout un espace démocratique qui n’existe pas sans cette souveraineté populaire que ses représentants sont au premier chef chargés de défendre et protéger, et non laisser devenir la proie d’intérêts qui lui sont nuisibles.

Au Crépuscule des Pensées et au Bréviaire des Vaincus, pour reprendre ici deux titres d’œuvres d’E. Cioran, je ne puis que rajouter, non pas celui de La Trahison des Clercs, de Benda, mais celui qui vient à l’esprit de chacun : La Trahison des Politiques.

Qu’ils sachent bien, tous ceux-là, qu’ils auront rendez-vous avec les citoyens et tous ceux pour qui, comme moi, les idées d’honneur, de patrie, de valeur, de discipline, d'intégrité, de souveraineté, d'indépendance nationale et de République, ont une signification réelle qu’aucune compromission, aucune abdication ne sauraient entamer.

Si les faiblesses peuvent parfois être excusables, en revanche les trahisons se châtient.

Si vous vous reconnaissez dans ces propos, n'hésitez pas et rejoignez moi.

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xu7aak_vote-sur-le-projet-de-loi-autorisant-la-ratification-du-traite-europeen-tscg_news

http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0030.asp

 

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