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Allo! DME! Dix millions d'électeurs! Renaud Bouchard -2017-2022
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6 mai 2007

"Si les Français me font confiance, je ne les décevrai pas, je ne les trahirai pas, je ne leur mentirai pas."

M. Nicolas Sarkozy est élu président de la République au second tour de scrutin avec 53% à 53,2% des voix, selon les sondages sortis des urnes, signant l'échec de la socialiste Me Ségolène Royal qui caressait l'ambition d'être la première femme à accéder à l'Elysée.

Le candidat de l'UMP a recueilli 53% des suffrages face à Me Ségolène Royal (47%), selon Ipsos et TNS-Sofres, et 53,2% contre 46,8%, selon CSA et Ifop.

Première candidature, première victoire : à 52 ans, Nicolas Sarkozy, avocat de formation, devient le sixième président de la Ve République.

Dès son investiture par son parti, le 14 janvier, les sondages le donnaient systématiquement vainqueur face à Ségolène Royal.

L'ancien ministre de l'Intérieur succèdera à M.Jacques Chirac, dont le mandat prendra fin le 16 mai à minuit, ouvrant une nouvelle ère politique en France avec l'avènement de la génération des "baby boomers".

Me Ségolène Royal, qui a imposé contre toute attente sa candidature au Parti socialiste en novembre 2006, n'aura pu faire mentir un scénario électoral écrit de longue date, à l'inverse de l'élection présidentielle de 2002.

Handicapée au sortir du premier tour par une arithmétique défavorable - cinq points de retard sur Nicolas Sarkozy et un vivier naturel de voix à peine supérieur à 36% -, la candidate socialiste n'aura donc pas recueilli les fruits de sa stratégie d'ouverture vers les  6,8 millions d'électeurs de M. François Bayrou, qui se sont majoritairement reportés sur le candidat de l'UMP.

L'ex-candidat centriste qui n'avait pas donné de consigne de vote avait fait savoir qu'il ne voterait pas pour M.Nicolas Sarkozy.

Les 3,8 millions d'électeurs du dirigeant d'extrême droite Jean-Marie Le Pen, qui avait prôné l'abstention, semblent avoir aussi opté pour le candidat de l'UMP.

Le taux de participation au second tour oscille entre 84% et 86%, selon les instituts de sondage. Il s'était établi à 83,77% au premier tour, le 22 avril.

M.Nicolas Sarkozy a fait savoir dans l'entre-deux tours qu'il prendrait ses fonctions le 17 mai après s'être accordé une parenthèse "pour digérer la campagne" et "se retrouver face à lui-même" pour "habiter la fonction présidentielle".

Il a précisé que son gouvernement ne dépasserait pas quinze ministres, François Fillon faisant semble-t-il figure de favori pour Matignon, et que la nomination de secrétaires d'Etat n'interviendrait qu'après les élections législatives des 10 et 17 juin.

Lors du débat télévisé avec Me Ségolène Royal, le 2 mai, Nicolas Sarkozy s'est engagé à "agir passionnément" au service de la France, "qui m'a tout donné". "Il est venu temps pour moi à 52 ans de tout lui rendre", a -t-il dit.

"Si les Français me font confiance, je ne les décevrai pas, je ne les trahirai pas, je ne leur mentirai pas", a-t-il souligné.

Au nombre de ses priorités, M.Nicolas Sarkozy a fixé à juin le lancement d'une grande concertation avec les partenaires sociaux pour "une nouvelle politique de l'emploi, de revalorisation du travail".

Il a prévu pour juillet un projet de loi sur le service minimum dans les services publics, notamment les transports, ainsi qu'une réforme des universités.

Il souhaite, dès l'été, "provoquer un choc positif" en faveur des salaires et du pouvoir d'achat en exonérant les heures supplémentaires des charges sociales et d'impôt sur le revenu.

Un projet de loi, également présenté durant la période estivale, instaurera des peines plancher pour les multirécidivistes et réformera l'ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants.

Sur le plan international, il entend débloquer la crise européenne en proposant au Parlement européen un traité constitutionnel simplifié.

M. le président...

Une partie de la Nation vient de vous confier un mandat.

N'oubliez pas l'autre partie.

L'Europe et le monde entier vous regardent désormais, vous et la France, pour les cinq ans à venir.

En attendant, bienvenue, félicitations pour ce succès, et bonne chance, M. le président!

 

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