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Allo! DME! Dix millions d'électeurs! Renaud Bouchard -2017-2022
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21 juin 2006

Les conduites d'échec ne mènent à rien.

"Il faut entrer maintenant dans la phase chirurgicale, ça ne peut plus durer, c'est au président de la République de prendre ses responsabilités" - (Yves Bur).

"La présence de Dominique de Villepin à Matignon est handicapante pour la majorité"- (Michel Bouvard).

"Si le président de la République change un Premier ministre pour mettre un Premier ministre qui soit là pour gérer la transition et aider le candidat naturel de la majorité à l'élection présidentielle, qui est aujourd'hui Nicolas Sarkozy, ça a une utilité."

"Mais si c'est pour mettre un Premier ministre dont on imagine qu'il puisse être un énième concurrent à celui qui est aujourd'hui notre candidat naturel, à ce moment-là ça serait catastrophique" - (Michel Bouvard).

Ces propos sont consternants.

Quand va-t-on comprendre que la politique est malade des gens qui la font?

Quand va-ton comprendre que les crises de gouvernance ont sur le corps politique, économique et social, le même effet qu'une dysenterie ou une malaria sur le corps humain :  elles détruisent ses défenses?

Quand va-t-on comprendre qu'il est incroyable que l'on puisse énoncer avec autant de candeur l'idée "de gérer la transition" , voire même de parler d'un "candidat naturel de la majorité à l'élection présidentielle"?

Quand va-t-on comprendre qu'il n'existe pas de candidat naturel à l'élection présidentielle, et que le seul candidat qui vaille ne peut pas et ne doit pas être le produit de formations politiques qui ont fait leur temps?

Le moment est venu, non pas d'une transition au sens où l'entend l'actuelle "majorité" parlementaire avec un "candidat naturel" qui n'est jamais plus qu'un candidat autoproclamé, et encore moins d'une alternance dans ce jeu de bonneteau inacceptable qui oppose "la droite et la gauche", mais d'un changement radical, avec un personnel politique entièrement renouvelé, jeune, en prise avec la réalité et désireux de remettre la France et l'Europe à la seule place qui leur convient: la première.

Si l'on considère que le mandat présidentiel doit aller jusqu'à son terme, s'il doit y avoir un nouveau premier ministre, il ne saurait pour autant être question que celui-ci soit issu du marécage politique actuel.

Homme neuf, avec un gouvernement neuf, il devra recevoir l'investiture d'un Parlement lui aussi entièrement neuf.

Les conduites d'échec ne mènent à rien. Elles n'ont que trop duré.

Monsieur le président, les articles 8 et 12 de la Constitution sont à votre disposition, qui doivent vous permettre de procéder sans tarder à la:

- nomination d'un nouveau Premier ministre.

- et  après consultation de celui-ci, à la dissolution de l'Assemblée nationale.

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